La boîte à Merveilles ملخص أحداث وشخصيات القصة
La boîte à Merveilles
Résumé, indications et personnages
Ø
Indications :
L’auteur |
Titre de l’œuvre |
Date d’écriture |
Date de
publication |
||
Ahmed
Sefrioui |
La
boîte à Merveilles |
1952 |
1954 |
||
Contexte
historique |
Genre de l’œuvre |
Personnage
principal |
|||
La
colonisation française |
Roman autobiographique |
Sidi
Mohamed |
|||
Ø L’auteur :
Ahmed Sefrioui
est né à Fès en 1915 et mort à Rabat en 2004, de parents berbères. Il a fréquenté
l’école coranique, l’école française et puis le collège Moulay Driss. Il a
exercé plusieurs emplois : interprète journaliste pour le quotidien
nationaliste “Action du peuple”; sous-directeur du musée Al Batha à Fès puis
fonctionnaire aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du
tourisme à Rabat.
Pendant sa vie, il a écrit d’autres ouvrages :
- “Le chapelet d’ambre” en 1949.
- ” Le jardin des sortilèges” en 1981
- ” La maison de servitude” en 2001.
Ø Résumé chapitre par chapitre :
L’hiver : chapitre I, II et III
Chapitre I
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance. Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier étage où Rahma, sa fille Zineb et son mari Diss El Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant, lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
Chapitre II :
Au msid, l’école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du
monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa
baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son
retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne
voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les
accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de
sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du
mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia.
Le lendemain, le train quotidien reprenait. Le père était le premier à se
lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les
courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. Depuis un temps, la
famille ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait
d’un certain confort que les autres jalousaient.
Chapitre III:
Zineb, la fille de Rahma est
perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout
le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et
c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une
confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche.
Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
Le printemps : Chapitres IV, V, VI et VII
Chapitre IV: :
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman
rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne
voisine. Une journée de potins (bavardage) pour les deux femmes et de jeux avec
les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à
son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et
associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait
prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient
prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son
propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le
légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à
travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son
imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.
Chapitre V :
Le Fqih parle aux enfants de l’Achoura. Ils ont quinze jours pour
préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla
Aicha, en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour
venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, coiffeur et voisin, est
mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la
vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de
l’enfant.
Chapitre VI :
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants
constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à
grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il
fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise
et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les
achats faits à la Kissaria. Le narrateur est fasciné par son récit des
mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune
que lui.
Chapitre VII :
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la
maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant, lui a droit
à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement
sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant le grand jour. Les enfants
finissent de préparer les lustres. Le lendemain, l’enfant accompagne son père
en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de
passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister
à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus
belle, plus enchantée. Ce soir-là, la maison baigne dans l’atmosphère des
derniers préparatifs. La fête de l’Achoura. Le jour de la fête, on se réveille
tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid
pour célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et
invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit
déjeuner. Son père l’emmène en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha
est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir,
quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette
est content de retrouver ses vieux vêtements.
L’été: Chapitres VIII, IX, X, XI, XII :
Chapitre VIII :
L’ambiance de la fête est
loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers
jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop
étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se
porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses
progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les
bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine
dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre,
ne songe plus qu’à s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient
la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son
mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen,
le coiffeur. Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve
toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou
roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le
comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aicha
racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la
fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
Chapitre IX
L’état de santé de l’enfant
empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis
l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite
famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi
relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de
tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla
Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant,
Sidi Al Arafi.
Chapitre X :
Les conseils, prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent
les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida
garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui
fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un
saint. Les prédications de Sidi El Arafi se réalisent. Un messager venant de la
compagne apporte provisions, argent et bonnes nouvelles de Sidi Abdesalam.
Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que
son mari reprend le chemin de la maison.
Chapitre XI :
Thé et papotage de bonnes
femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande
pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le
mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des
enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi
et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient
prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des
potins et des médisances n’en finit pas et l’enfant lui, qui ne comprenait pas
le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.
Papotage de bonnes femmes.
Chapitre XII
La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de
retour. Toute la maison est agitée. Des you-you éclatent sur la terrasse Les
voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux. Driss, est arrivé à
temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été
prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de
verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point
dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son
lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.
(Fin)
Ø Les
personnages :
·
Le narrateur
: Personnage principal de l’œuvre caractérisé par sa
solitude et sa capacité d’inventer des mondes fantastiques (imagination fertile
et féconde). Sidi Mohammed a six ans, son seul ami c’est la boîte à Merveilles
qui contient des objets hétéroclites.
·
La mère du
narrateur (Lalla Zoubida): La mère du narrateur prétend être descendante
du prophète et s’en vante. Elle croit à la superstition. Âgée de 22 ans, elle
se comporte comme une vieille femme.
·
Le père du
narrateur (Mâlem Abdeslam) : Il exerce le métier de tisserand, il a la
quarantaine. Il est aimé par son fils. Il est d’origine montagnarde. Sidi
Abdeslem est un bon père de famille.
·
La chouafa (la
voyante Lala Kenza) : Elle occupe le rez-de-chaussée de la maison
où habite le narrateur. Elle exerce le métier de voyante qui la rend très connue
dans le quartier.
·
Rahma : La femme de Driss El Aouad et mère
de Zineb, elle occupe le 1er étage. Le narrateur la décrit comme une femme
charmante et souriante.
·
Driss el Aouad
: Fabricant de charrues, il a à peu près le même âge que le
père du narrateur (la quarantaine). Epoux de Rahma et père de Zineb.
·
Zineb : Fille de Driss et de Rahma, elle
est plus âgée d’un an que le narrateur.
·
Fatma Bziouya
: La femme d’Allal occupant le 2ème étage partagé avec la
famille du narrateur.
·
Allal le
jardinier : L’époux de Fatma Bziouya travaillant comme jardinier.
·
Le Fqih
: Un homme barbu et maigre, il fait l’objet de cauchemars
pour Sidi Mohammed avec sa baguette de cognassier avec laquelle il distribue
des coups au hasard.
·
Driss : Un apprenti de Maalem Abdeslem surnommé
le teigneux. Il est serviable.
·
Lalla Aicha
: Ancienne voisine de famille du narrateur, elle prétend
être une Cherifa. Le narrateur la déteste parce qu’elle inspire le dégoût. Elle
a deux pièces au 2ème étage dans l’impasse de zenkat Hajjama.
·
Moulay Larbi : Le mari de Lalla Aicha. Il
fabrique des babouches. Il a eu des litiges avec Abdelkader son associé, qui
était avant, son ouvrier. Il s’est remarié avec la fille d’Abderrahman le
coiffeur.
·
Sidi Mohammed
ben Tahar : Un coiffeur qui habitait le quartier du narrateur.
Sa mort provoqua de la fièvre et du délire chez Sidi Mohamed.
·
Abdallah : C’est un épicier très aimé
malgré le peu de clients. Sa boutique est située à Haffarine, son domicile
n’est pas connu. Le narrateur est fasciné par les récits fantastiques
d’Abdallah racontés par son père.
·
Hammoussa : C’est le camarade de classe
du narrateur. Son vrai nom est Azouz Berrada.
·
Si Abderrahman
: Le
coiffeur, Maallem Abdeslam a l’habitude de se couper ses cheveux chez
lui. Le narrateur n’aime pas trop Abderrahman parce qu’il sait qu’un jour il
sera chargé de le circoncire.
·
Sidi El Arafi
: Un
voyant chez qui la mère du narrateur se rend avec Lalla Aicha pour le
consulter, il habite le quartier Seffah.
·
Salama : La marieuse professionnelle,
elle a la voix d’un homme.
·
Zhor : Une voisine de Lalla Aicha.
·
Lalla Khadija
: La
femme de l’oncle Othman, elle est plus jeune que lui.
·
L’oncle Othman
: Un
vieillard, mari de Lalla Khadija et ancien maitre de M’barka.
·
M’barka : Ancienne esclave de l’oncle
Othman
·
Lalla Fattoum
: la
caissière du bain maure
Aucun commentaire